Dalida sur le divan
Bonjour tout le monde !
Festival Off 22 Avignon
Une nouvelle pièce depuis Avignon avec Marie, notre collaboratrice sur place.
Bien sûr, cette pièce intéressera les fans de Dalida. Mais aussi les curieux qui voudront en savoir plus la fin tragique de cette grande dame de la chanson.
Le pitch « Dalida sur le divan »
Alors, Joseph Agostini, auteur du livre éponyme « Dalida sur le divan », adapte pour la scène une période de la vie de Dalida. L’action se situe au début de janvier 1986 jusqu’en mai 1987 où Dalida, à l’âge de 54 ans, met fin à ses jours.
Ainsi, en janvier 1986 Dalida part pour l’Egypte, pays du berceau de son enfance. Un voyage pour tourner le film « le sixième jour ».
En effet, le cinéaste Youssef Chahine lui offre là un rôle principal qu’elle rêve comme tragédienne depuis longtemps et qu’elle va tourner.
Et, effectivement, si l’on se souvient, Dalida tient une place particulière dans la chanson française. Immense interprète, certaines de ses chansons sont inoubliables, d’autres, toutefois, moins connues. Mais, cependant, toujours reconnaissables entre mille et, de surcroit, liées la plupart du temps, à sa vie personnelle, empreinte de tragédie.
Alain KLINGER joue un psychanalyste , et Lionel DANEI incarne DALIDA. Ce tandem apporte alors une présence légère, profonde, émouvante, parfois tragique. Un piano ouvert, une voix magnifient superbement la pièce.
Le spectacle :
A la fois cabaret et psychanalytique le spectacle donne une ambiance intimiste qui nous permet de ressentir très vite l’émotion. Nous vivons, en effet, les souffrances, les drames mais aussi la vitalité, l’enthousiasme, le désir de l’amour absolu de Dalida.
A vrai dire, c’est avant tout l’interprétation de Lionel DANEI qui nous transporte, la puissance de sa voix et la faculté qu’il a à incarner ce personnage.
Dalida est une femme fragile, exigeante et amoureuse de la vie.
Marie reconnait s’attarder un peu car le choix de faire interpréter Dalida par un homme est une véritable réussite. Ce n’est pas, à priori, un choix forcément évident.
Nous pouvons aussi faire le lien, qu’à cette époque, la société considère l’homosexualité « hors norme ». D’ailleurs, Dalida deviendra par la suite, une icône de la cause des homosexuels.
A cet égard, la présence de Lionel est aussi un clin d’œil à l’évolution des mœurs depuis.
La mise en scène :
Sophie Lahayville et Christophe Roussel signent la mise en scène.
Le tableau : à droite de la scène Lionel Daneï est assis dans une bergère noire aux accoudoirs argentés. A gauche le piano droit, Alain Klinger pianiste et comédien, incarne le psychanalyste, il entre, le spectacle commence.
Cependant, la mise en scène est sobre tout en apportant la chaleur de l’intimité.
Les costumes sont sobres aussi, chemise blanche et veste noire pour Alain Klingler.
En ce qui concerne Lionel Daneï, chemise noire sous une longue veste kimono soyeuse qui
traine par terre.
Pour seuls accessoires un boa rose et une paire de boucles d’oreilles.
L’avis de Marie
Une parenthèse musicale et théâtrale de haute volée que j’ai envie de vous partager fan ou pas de Dalida.
Un très bon moment d’humanité, de sensibilité et aussi de chansons formidablement interprétées par le comédien Lionel Daneï.
Du 7 au 30 juillet, à 13h30 au Verbe Fou, 95 rue des Infirmières relâche le mardi
Réservation au 04 90 85 29 90
Lionel Dameï, comédien, chanteur, auteur
Alain Klinger, comédien, chanteur, pianiste
Regard et mise en scène : Sophie Lahayville et Christophe Roussel
Direction technique : William Burdet
Autre spectacle du Festival ICI
CONCLUSION DALIDA SUR LE DIVAN
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